Mon caisson d’imprimante 3D

Geek Attitude

Depuis que j’ai mon imprimante 3D, celle-ci reposait sur une table à roulettes un peu bancale. Pas vraiment l’idéal : ça manquait de stabilité, d’esthétique, et surtout d’organisation. J’ai donc décidé de lui construire un caisson sur mesure en partant d’une base connue : les tables IKEA Lack.

Choix du caisson

Après pas mal de recherches sur les différents IKEA hacks possibles, je suis tombé sur le projet “Slack Lack – The Lack Enclosure with Sliding Pocket Doors”. Ce modèle m’a immédiatement séduit par son ingénieux système de portes coulissantes et entièrement démontables. Malheureusement, dans mon cas, l’imprimante est un peu trop large pour permettre aux portes de coulisser comme prévu. Du coup, je ne peux pas exploiter cette fonctionnalité. Mais, je peux retirer les portes quand j’ai besoin d’intervenir, ce qui rend les opérations de maintenance beaucoup plus simples, sans devoir enlever la partie supérieure du caisson.

Construction de la base du caisson

J’ai donc commencé par construire la base à partir d’une table Lack (la construction complète en demande 3) et d’un plateau supplémentaire. Pour assembler solidement les deux, j’ai utilisé un système de jointures imprimées en 3D, qui permettent de fixer les pieds de la table supérieure directement sur le plateau inférieur. Le tout forme une structure stable, bien rigide, et franchement propre.

Pour la gestion des câbles, j’ai installé un tunnel pour les faire passer proprement, ainsi qu’un support de rallonge que j’ai fixé sous le caisson. Tout est bien rangé, accessible, et ça évite les nœuds et le bazar.

À noter que cette partie, comme tout le reste du caisson, est imprimée en PETG, avec une densité de 20% et un remplissage en nid d’abeille. C’est un peu plus long à imprimer que du PLA classique, mais le résultat est plus robuste et résiste mieux à la chaleur générée par l’impression.

Partie supérieure et personnalisation

Une fois la base construite, je suis passé à la réalisation de la partie supérieure du caisson. Mon modèle étant un peu plus haut que la configuration standard, j’ai opté pour un remix du modèle original que j’ai trouvé sur Thingiverse. L’ensemble s’adapte parfaitement à mes besoins et donne un rendu plutôt propre. Bien sûr, j’ai dû retirer le porte-bobine d’origine pour gagner en hauteur, cependant, j’en ai trouvé un bien mieux. Pour l’utiliser, j’ai dû créer un passage au sommet du caisson, au final, c’est propre et discret et une fois la bobine retirée, on ne voit rien.

Ce projet m’a aussi donné envie de revoir l’ensemble de mon installation. J’ai notamment remplacé ma très vieille Logitech Quickcam Messenger par une caméra Nebula, bien plus performante en termes de résolution. Pour l’installer proprement dans le caisson, j’ai modélisé un support sur mesure que j’ai également partagé sur Thingiverse.

Éclairage et intégration domotique

Pour améliorer la visibilité, notamment lors des timelapses ou des suivis à distance, j’ai ajouté un bandeau LED IKEA (le fameux Ormanäs, difficile à prononcer, mais bien pratique). Il est compatible Zigbee, ce qui m’a permis de l’intégrer à mon écosystème Home Assistant, via un bouton Sonoff.

J’ai configuré plusieurs scénarios simples :

  • Un clic allume uniquement le bandeau LED.
  • Un double clic allume à la fois le bandeau et l’imprimante via une prise connectée.
  • L’extinction se fait depuis l’interface Fluidd, qui envoie une commande à Home Assistant. Celui-ci vérifie la température et l’état des ventilateurs avant de procéder à un arrêt propre du système, suivi d’une coupure électrique.

Améliorations de l’imprimante

Tant qu’à tout revoir, j’en ai profité pour effectuer plusieurs améliorations sur l’imprimante elle-même :

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire, soyez le premier.

Laisser un commentaire

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Réseaux sociaux